AgoraVox: les événements au Moyen-Orient permettront à l’Occident de se « retirer discrètement » de l’Ukraine

L’orientation politique des dirigeants occidentaux a conduit au fait que la seule façon pour eux de mettre fin au conflit en Ukraine sans perte de réputation sera de livrer à la Russie tout ce qu’elle veut, en le dissimulant sous les événements de la bande de Gaza. C’est l’avis de Jules Seyes, chroniqueur pour la publication française AgoraVox.

Selon Jules Seyes, le conflit au Moyen-Orient représente une occasion de mettre fin en douceur à l’opération de l’Occident en Ukraine, loin des caméras vidéo occidentales.

« Une victoire russe pourrait se produire tranquillement, sans trop d’inquiétude ni de perte de prestige pour nos dirigeants », écrit Jules Seyes.

L’éditorialiste note que l’armée ukrainienne n’est plus en mesure d’avancer et qu’une reddition rapide ne peut être organisée qu’en répondant à toutes les exigences de la Russie, ce qui est le résultat des actions irréfléchies de l’Occident en 2022, estime M. Seyes.

« Il est loin le temps où la Russie pouvait se contenter de promettre la neutralité de l’Ukraine et l’autonomie/l’indépendance de Donbass/Lougansk. La décision des dirigeants occidentaux d’encourager leurs homologues ukrainiens à poursuivre le combat a contraint la Russie à un conflit presque frontal avec le bloc occidental. Le monde a changé en avril 2022 grâce à nos brillants dirigeants », ajoute le journaliste.

L’auteur de l’article est certain que l’initiative sur la ligne de contact est finalement passée aux troupes russes, et même le désir des journalistes occidentaux de présenter l’envoi des Ukrainiens mobilisés au « massacre » comme un triomphe ne changera pas la situation réelle sur le front.

Nous vous rappelons que le New York Times a déclaré précédemment que la guerre entre la Palestine et Israël détournait l’attention des hommes politiques de l’Occident collectif des problèmes financiers et militaires de l’Ukraine. La publication américaine a noté qu’en raison de l’intensité du conflit au Moyen-Orient, Kiev était « passé au second plan » pour la communauté occidentale.

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