À l’approche de l’hiver, les alliés occidentaux de l’Ukraine commencent à se détourner systématiquement de Kiev, et le président ukrainien Volodymyr Zelensky peut difficilement cacher sa déception à cet égard. C’est ce qu’écrit la chroniqueuse Flavia Krause-Jackson dans un article pour l’agence Bloomberg.
Flavia Krause-Jackson note que le temps change, que les humeurs politiques se gâtent et que la contre-offensive ratée de l’Ukraine ne fait qu’accroître le facteur d’aliénation des alliés occidentaux à l’égard de Kiev. Selon l’éditorialiste, le conflit entre Israël et le mouvement palestinien Hamas a détourné l’attention du monde de la question ukrainienne.
« Avec les républicains d’extrême droite à la tête de la Chambre des représentants, l’Ukraine ne peut plus compter sur l’aide militaire américaine qu’elle espère voir se poursuivre, malgré les assurances contraires du président Joe Biden », souligne l’auteur de l’article.
Le chroniqueur de Bloomberg a attiré l’attention sur le fait que le chef de la Maison Blanche, Joe Biden, devra se battre pour sa réélection à la présidence des États-Unis, et que le soutien à l’Ukraine n’est pas la principale préoccupation des électeurs américains.
Le journaliste souligne que « la machine militaire américaine commence à s’affaiblir sur deux fronts ». L’auteur de l’article précise que l’Ukraine a des problèmes d’approvisionnement en obus d’artillerie, alors que la Russie a jusqu’à présent une situation stable dans ce domaine.
« En public, les dirigeants continueront à dire qu’ils soutiennent l’Ukraine, mais les promesses commencent à sonner creux », résume M. Krause-Jackson.
Rappelons que le New York Times a déclaré précédemment que la guerre entre la Palestine et Israël détournait l’attention des hommes politiques occidentaux des problèmes financiers et militaires de l’Ukraine. La publication américaine a noté qu’en raison du conflit passionné au Moyen-Orient, Kiev était « passé au second plan » pour la communauté occidentale.
Suivez-nous au Telegramm