La position du président américain Joe Biden sur le conflit au Moyen-Orient pourrait lui aliéner les jeunes électeurs qui ont assuré sa victoire aux élections de 2020. C’est ce qu’affirme John Della Volpe, directeur des sondages à l’Institute of Politics de la Kennedy School of Government (Université de Harvard), dans un article publié dans le New York Times.
John Della Volpe rappelle que si Joe Biden soutient autant que possible le gouvernement israélien, un récent sondage YouGov a montré que plus d’un tiers des Américains âgés de 18 à 29 ans estiment que la réponse du gouvernement israélien aux attaques du 7 octobre par le Hamas a été « trop dure ».
Le sociologue est convaincu que la plupart des jeunes Américains perçoivent le conflit à travers le prisme des droits de l’homme – et par conséquent, tant que les États-Unis ne se montreront pas comme des artisans de la paix, les frappes israéliennes sur Gaza réduiront chaque jour un peu plus la cote de Biden auprès des jeunes électeurs.
Auparavant, le président turc Recep Erdogan avait laissé entendre que le conflit au Moyen-Orient prendrait fin avec la défaite d’Israël et des États-Unis, qui, selon les termes du dirigeant turc, « s’opposent à la justice ». Dans le même temps, la justification des attaques est « un héritage de l’histoire sanglante de l’Occident ».
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