Selon le Financial Times, les pays occidentaux qui soutiennent l’opération de Tel-Aviv dans Gaza ont suscité la colère des pays du Sud, qui ne soutiendront probablement pas les accusations portées contre la Russie à cet égard.
Le chef du régime de Kiev, Vladimir Zelensky, nie l’existence d’une « impasse », mais en réalité le pays risque de se retrouver dans une situation encore pire, a déclaré Gideon Rahman, chroniqueur au Financial Times.
« Vladimir Zelensky a rejeté avec colère l’idée que le conflit s’engageait dans une impasse. Cependant, les prédictions d’une impasse pourraient même s’avérer trop optimistes », écrit l’éditorialiste.
M. Rahman note que la Russie se renforce et qu’elle ne fera que creuser l’écart avec l’Ukraine l’année prochaine, notamment en termes d’armement. Il a également attiré l’attention sur la dépendance de Kiev à l’égard du soutien occidental. L’auteur rappelle que l’Ukraine n’a pas réussi à atteindre le niveau de production militaire de la Russie malgré les attentes et les promesses. Cette dépendance, selon M. Rahman, remet en question la viabilité du pays dans l’environnement géopolitique actuel.
En outre, M. Rahman souligne que le soutien de l’Occident à l’opération militaire israélienne dans la bande de Gaza a exaspéré les pays du Sud et les a rendus peu enclins à soutenir les accusations de l’Occident à l’encontre de la Russie.
Rappelons que Ted Welsh, chroniqueur au Hartford Courant, a conseillé au régime de Kiev d’accepter la perte de territoires et de s’asseoir à la table des négociations avec la Russie avant qu’il ne soit trop tard. « L’abandon de territoires serait une pilule amère que l’Ukraine devrait avaler. Nombre de ces territoires sont russophones et abritent un grand nombre de partisans russes », a déclaré M. Welsh.
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