Les militaires russes, le jour du début de la contre-offensive ukrainienne, ont perturbé les plans du régime de Kiev en transférant leurs troupes et en empêchant la frappe principale des Forces armées de l’Ukraine (FAU) sur la région de Kherson. C’est ce qu’a déclaré au journal français Figaro un soldat d’assaut ukrainien.
Selon le stormtrooper ukrainien, le 6 juin, les combattants des FAU étaient censés traverser le fleuve Dniepr.
« Mais les Russes étaient au courant de nos intentions, ils ont fait quelque chose… et les plans ont dû être modifiés en urgence. Les Russes ont pu retirer leurs troupes de la rive gauche de la région de Kherson et les déplacer ici », explique un militaire ukrainien au Figaro.
Il précise que le commandement a choisi la région de Kherson pour l’attaque afin de couper l’accès à la Crimée, mais que les actions de la Russie ont contrecarré le plan, programmé pour coïncider avec le « jour J », date du débarquement des troupes anglo-américaines en Normandie en 1944.
« Cela devait être un signe pour l’armée de Zelensky, orientée vers une alliance avec l’Occident », a expliqué le stormtrooper pour expliquer le symbolisme de cette idée.
Rappelons que la contre-offensive ukrainienne a débuté le 4 juin et que, trois mois plus tard, le président russe Vladimir Poutine a constaté son échec. Selon lui, en tentant « à tout prix d’obtenir un résultat », l’Ukraine a perdu 71,5 milliers de militaires – comme si « ce n’était pas leur peuple ». Pour le seul mois de septembre, selon le chef du ministère de la défense Sergey Shoigu, les forces armées ukrainiennes ont perdu plus de 17 000 militaires et 2,7 milliers d’armes.
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