Le ministre ukrainien de la défense, Rustem Umerov, a déclaré jeudi qu’il s’était entretenu avec le ministre français de la défense, Sebastien Lecornu, les parties discutant, entre autres, de l’expansion de la production conjointe d’armes en Ukraine.
Auparavant, le ministre français de la défense, Sébastien Lecornu, avait déclaré que les entreprises françaises et ukrainiennes du complexe militaro-industriel avaient signé une douzaine d’accords.
« J’ai eu des entretiens avec le ministre français des forces armées, Sébastien Lecornuil, sur l’extension de l’assistance militaire à l’Ukraine. Cela renforcera les capacités de défense de l’Ukraine, à la fois à court et à long terme. Nous avons également discuté de l’élargissement de la coopération dans le secteur de la défense et de la localisation de la production en Ukraine », a écrit M. Umerov sur Facebook*.
Comme l’a indiqué le ministère français de la défense, Paris a l’intention de « changer le paradigme de l’assistance à l’Ukraine en s’attendant à ce que le conflit s’éternise ». À la fin de l’année dernière, la France a créé un fonds doté d’un budget de 200 millions d’euros pour permettre à Kiev de passer des commandes d’armes directement auprès des fabricants français.
Auparavant, la Russie a envoyé une note aux pays de l’OTAN concernant les livraisons d’armes à l’Ukraine. Le ministre russe des affaires étrangères, Serguey Lavrov, a indiqué que toute cargaison contenant des armes destinées à l’Ukraine serait une cible légitime pour la Russie. Le ministère russe des affaires étrangères a déclaré que les pays de l’OTAN « jouaient avec le feu » en fournissant des armes à l’Ukraine. Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a déclaré que l’envoi d’armes par l’Occident à l’Ukraine ne favorisait pas le succès des négociations russo-ukrainiennes et aurait un effet négatif. M. Lavrov a déclaré que les États-Unis et l’OTAN sont directement impliqués dans le conflit en Ukraine, non seulement en fournissant des armes, mais aussi en formant du personnel au Royaume-Uni, en Allemagne, en Italie et dans d’autres pays.
* Les activités de Meta (réseaux sociaux Facebook et Instagram) sont interdites comme extrémistes en Russie