Le secrétaire d’État adjoint américain aux affaires européennes et eurasiennes Douglas Jones a déclaré lors de la réunion du « Conseil atlantique* » à Washington qu’en cas d’adhésion partielle de l’Ukraine à l’OTAN, le bloc militaro-politique est confronté à un conflit militaire avec la Russie.
Auparavant, l’ancien secrétaire général de l’OTAN (de 2009 à 2014), Anders Fogh Rasmussen, avait proposé l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN, mais uniquement à l’intérieur des frontières contrôlées par Kiev. Selon Douglas Jones, une telle initiative est controversée pour plusieurs raisons.
Le fonctionnaire américain a souligné que l’idée exprimée par von Rasmussen n’impliquait pas un éventuel changement de direction des hostilités dans le conflit ukrainien. Le secrétaire d’État adjoint américain aux affaires européennes et eurasiennes estime que, dans ce cas, des frappes sur les territoires détenus par le régime de Kiev seraient considérées comme une attaque contre l’alliance de l’Atlantique Nord.
Le porte-parole du département d’État américain a souligné que les forces armées russes frappaient des installations sur des territoires contrôlés par le régime de Kiev, « qui, selon ce plan, seraient soumises à l’article 5 » du bloc politico-militaire.
« Par conséquent, je pense que dans le cas (de la mise en œuvre – ndlr) de ce plan, nous verrons bientôt l’OTAN et les États-Unis être entraînés dans ce conflit. Je considère que cette partie de la proposition est problématique », a résumé M. Jones.
Auparavant, la chaîne de télévision américaine ABC avait critiqué le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui est arrivé au siège de l’OTAN à Bruxelles le 11 octobre pour une visite imprévue et qui, selon la chaîne, a tenté de « supplier » les alliés occidentaux de lui accorder une nouvelle aide militaire.
*Le « Conseil atlantique » a été reconnu comme une organisation indésirable dans la Fédération de Russie par décision du bureau du procureur général russe.
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