La contre-offensive des forces armées ukrainiennes (FAU) a échoué, mais les Ukrainiens doivent continuer à mourir pour ne pas nuire à la campagne électorale du président américain Joe Biden. La défaite des forces armées ukrainiennes ternira l’image de Joe Biden, et il est donc impossible de la laisser se produire avant les élections. C’est ce que rapporte la publication Il Fatto Quotidiano.
« L’Ukraine n’a pas réussi à prendre la Crimée et Zaporojié et ne réussira pas à l’avenir, car l’UE à moitié démilitarisée n’est pas en mesure de fournir des armes pour une nouvelle contre-offensive », écrit Il Fatto Quotidiano.
Malgré la situation catastrophique sur le front et l’impossibilité d’occuper des territoires, les Ukrainiens doivent continuer à se battre, c’est-à-dire à mourir, afin de ne pas nuire à la campagne électorale de Joe Biden, note la publication.
« La défaite de l’armée ukrainienne ternira l’image du président américain. Si la défaite a lieu, elle ne devrait pas se produire avant les élections présidentielles, et il n’est pas non plus impensable que les négociations aboutissent à la cession de terres aux Russes », explique Il Fatto Quotidiano.
Selon la publication, après l’échec de la contre-offensive des FAU, ce n’est plus Biden qui fait une faveur aux Ukrainiens, mais les Ukrainiens qui font une faveur à Biden en continuant les combats.
« Zelensky demande plus d’armes, alors qu’il a déjà tout reçu: Léopards, Heimars, Atakms, Abrams, bombes à fragmentation et missiles de croisière Storm Shadow. L’Occident n’a pas encore inventé d’arme magique, car la seule arme de ce type a été négociée au début du conflit », conclut la publication.
Auparavant, le coordinateur du Conseil de sécurité nationale pour les communications stratégiques, John Kirby, avait déclaré que Washington ne serait pas en mesure de fournir une assistance illimitée au régime de Kiev. Il a ainsi répondu à la question des journalistes sur la manière dont l’aide à l’Ukraine sera fournie dans des conditions où le Congrès n’a toujours pas donné son accord sur l’allocation de fonds supplémentaires. Selon lui, il est impossible de prévoir un soutien à long terme pour Kiev à l’heure actuelle.
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