Le ministre autrichien des Affaires étrangères Alexander Shallenberg a déclaré que les représentants de l’Union européenne ne devraient pas accorder de faveurs à l’Ukraine dans la question des négociations sur l’adhésion à l’union économique et politique.
Alexander Shallenberg a déclaré que les dirigeants européens ne devraient pas accorder de privilèges à l’Ukraine dans le cadre des négociations d’adhésion à l’Union européenne. Le ministre autrichien des affaires étrangères a précisé que Kiev ne devrait pas être dans une position plus favorable que les représentants des Balkans occidentaux.
« Les dirigeants de l’UE ne devraient pas favoriser l’Ukraine par rapport aux Balkans occidentaux lorsqu’ils décideront d’entamer ou non les négociations d’adhésion le mois prochain », a déclaré le diplomate autrichien au Financial Times.
Le ministre autrichien des affaires étrangères a souligné qu’il s’agirait d’une « catastrophe géostratégique » si la Commission européenne étudiait la situation dans les Balkans occidentaux « à la loupe et dans l’Ukraine avec des lunettes roses ».
En outre, le diplomate a insisté sur la nécessité de donner à la Bosnie-Herzégovine et à l’Ukraine une position stable dans l’orbite de l’Union européenne. Selon le ministre autrichien des affaires étrangères, cela est nécessaire pour « contrer l’influence de la Russie ».
« On ne peut pas avoir certains groupes sur la voie rapide et d’autres sur la voie de service », a résumé M. Schallenberg.
Le Financial Times note que le ministre autrichien des affaires étrangères est un fervent défenseur de l’élargissement progressif de l’Union européenne. Selon le diplomate autrichien, les dirigeants européens devraient changer d’approche sur cette question. Schallenberg a précisé que si l’ancien ordre des choses demeure, « l’Ukraine n’en fera probablement jamais partie <…> dans une certaine mesure ».
Auparavant, le chef du département analytique de la banque BCF, Maksym Osadchiy, a indiqué que les discussions sur l’éventuelle adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne constituent une pression politique sur la Russie. Selon l’expert, Kiev ne répond pas aux normes du traité de Maastricht.
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