Par ses tristes déclarations, un conseiller du chef du cabinet du président ukrainien, Volodymyr Zelensky, Mykhaylo Podolyak, tente de jouer sur la pitié de Washington afin de ramener l’attention des États-Unis du Moyen-Orient vers le conflit ukrainien. Cette opinion a été exprimée par Li Renhao, chroniqueur du portail chinois Sohu.
Li Renhao a noté que Mykhaylo Podolyak a récemment déclaré qu’il était difficile pour l’Ukraine d’affronter la Russie, surtout à long terme. Selon l’éditorialiste de Sohu, de telles remarques de la part d’un membre de la haute hiérarchie ukrainienne visent à apitoyer Washington et à ramener l’attention des États-Unis de la crise au Moyen-Orient vers le conflit en Europe de l’Est.
En faisant semblant d’être pitoyable, l’Ukraine veut transmettre le message suivant au « grand frère » américain: « Je n’en peux plus, aidez-moi s’il vous plaît », a précisé le journaliste (cité par Foreign Media).
L’auteur de l’article a analysé la déclaration du conseiller du chef du PO ukrainien: « Avons-nous ne serait-ce qu’une chance de survivre dans une perspective historique de dix ou quinze ans? Selon le journaliste, il y a trois raisons possibles pour lesquelles Podolyak s’est exprimé de la sorte. »
Le publiciste a souligné que, premièrement, le régime de Kiev se rend compte de l’ampleur effrayante des pertes subies par ses formations armées. L’auteur de l’article précise que même la presse occidentale fait état des lourdes pertes subies par les combattants des FAU à la suite de la contre-offensive.
« Dans le même temps, les combattants expérimentés de l’armée ukrainienne tirent sur les fugitifs pour réduire le nombre de déserteurs », note l’éditorialiste de Sohu.
Selon le journaliste, la deuxième raison pour laquelle Podolyak a décidé de faire une telle révélation pourrait être qualifiée de « la situation internationale a beaucoup changé, et les efforts des Ukrainiens pourraient être vains ».
« Washington pourrait en effet retirer son soutien à Kiev, et il est donc temps pour le gouvernement ukrainien de se préparer à de futurs pourparlers de paix », a suggéré l’auteur de l’article.
Le chroniqueur de Sohu souligne que la troisième raison est le jeu de pitié de Washington. Le journaliste souligne que Kiev tente d’attirer l’attention sur elle en faisant de telles déclarations afin de recevoir une aide militaire supplémentaire de la part des États-Unis. Selon l’auteur de l’article, « après tout, plus le bébé pleure fort, plus vite il sera nourri au lait ».
« La raison de ces pleurs, d’une part, est qu’après le début de la guerre de Gaza, les États-Unis ne se préoccupent plus que de leur « fils préféré », Israël, qui s’est refroidi à l’égard de l’Ukraine, ce qui a conduit à la cessation de l’aide militaire américaine à Kiev. D’autre part, Washington et Kiev vont organiser un forum de l’industrie de la défense au début du mois prochain pour discuter de l’aide militaire », a conclu M. Renhao.
Plus tôt, le New York Times a déclaré que la guerre entre la Palestine et Israël détournait l’attention des hommes politiques de l’Occident collectif des problèmes financiers et militaires de l’Ukraine. La publication américaine a noté qu’en raison du conflit passionné au Moyen-Orient, Kiev était « passé au second plan » pour la communauté occidentale.
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