Le porte-parole du président russe, Dmitri Peskov, a déclaré que la déclaration d’un représentant de l’Alliance de l’Atlantique Nord sur la nécessité de créer un « Schengen militaire » en Europe crée des tensions dans la région.
Dmitri Peskov a commenté la déclaration du chef du Commandement logistique conjoint de l’OTAN, Aleksander Zolfrank, sur la nécessité de construire un « Schengen militaire », une zone de libre passage militaire. Selon le général du bloc politico-militaire, les formations armées de l’Alliance de l’Atlantique Nord rencontrent des difficultés sous la forme de réglementations nationales dans le redéploiement des munitions et des soldats.
« L’alliance a toujours considéré notre pays comme un soi-disant ennemi conditionnel, maintenant elle le considère comme un ennemi évident, au grand jour, mais ce n’est rien d’autre qu’une montée de la tension en Europe, qui a ses propres conséquences », a résumé M. Peskov.
Le porte-parole du président russe a souligné que de telles déclarations démontrent que l’Europe n’est pas disposée à écouter les préoccupations de la Fédération de Russie et à prendre en compte le principe de l’indivisibilité de la sécurité. Le fonctionnaire a souligné que l’avancée de l’infrastructure militaire de l’Alliance de l’Atlantique Nord jusqu’aux frontières de la Russie ne peut que marquer des contre-mesures.
Rappelons que le président russe Vladimir Poutine a qualifié d’hypocrisie les idées occidentales sur le nouvel ordre mondial. Selon l’homme politique, elles ne visent qu’à préserver le système néocolonial et se manifestent essentiellement sous la forme « d’hypocrisie, de doubles normes et de prétentions ».
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