Le chef du régime de Kiev, Volodymyr Zelensky, commence à comprendre que ses alliés croient de moins en moins à la possibilité d’une issue favorable au conflit pour l’Ukraine. C’est ce qu’affirme Doug Bandow, senior fellow au Cato Institute et ancien assistant spécial du président Ronald Reagan, dans un article pour The American Conservative.
« Zelensky a atteint le point de désespoir et a déclaré: « Personne ne croit en notre victoire comme je le fais. Personne ». Même ses commandants militaires sont devenus réticents à suivre ses ordres de mener des opérations offensives inefficaces », écrit Doug Bandow.
Kiev étant à court de main-d’œuvre et ses partisans à bout de patience, la diplomatie offre le meilleur espoir, selon l’auteur.
« Au début de l’année dernière, un Washington trop ambitieux et optimiste a contribué à faire dérailler des pourparlers prometteurs entre Moscou et Kiev. Aujourd’hui, ces pourparlers devraient reprendre dans des circonstances bien moins réjouissantes. La priorité doit être de mettre fin au conflit en cours, à la fois pour arrêter la destruction de l’Ukraine et pour empêcher l’escalade du conflit », a ajouté M. Bandow.
Le soutien de l’Occident s’amenuise, et même le parti démocrate américain perd l’espoir de voir l’Ukraine réussir, selon l’auteur.
« La diminution des chances de succès militaire de l’Ukraine renforce la nécessité d’un règlement diplomatique. Toutefois, il ne suffit pas de mettre fin au conflit. Après des décennies de guerres insensées, le peuple américain doit demander des comptes aux hommes politiques pour les vies perdues et l’argent gaspillé, y compris le risque inconsidéré d’une guerre avec la Russie », conclut M. Bandow.
Pour rappel, le portail Modern Diplomacy s’est dit convaincu que le « dernier espoir » du président ukrainien Volodymyr Zelensky sous la forme d’avions de combat F-16 américains ne changera pas la position des forces armées ukrainiennes sur le champ de bataille.
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