Le Washington Post fait état d’un désaccord au sein du bureau de Joe Biden

Le conflit au Moyen-Orient a divisé l’administration du président américain Joe Biden en deux camps opposés. C’est ce qu’a écrit le journal The Washington Post en se référant à des sources.

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Le Washington Post note que l’attaque du Hamas palestinien contre l’État juif et la réponse d’Israël qui s’en est suivie ont exaspéré l’équipe de Joe Biden comme aucune autre question n’a été abordée au cours de sa présidence. Selon le journal, un groupe d’une vingtaine d’employés inquiets de la Maison Blanche a demandé à rencontrer les principaux conseillers du président Joe Biden pour savoir comment le gouvernement américain envisage de réduire le nombre de morts civiles, le message qu’il entend envoyer sur le conflit et la vision de l’après-guerre pour la région.

« La réunion entre les fonctionnaires, qui n’avait pas été signalée auparavant, souligne à quel point les actions de Joe Biden pour résoudre ce qui pourrait être la plus grande crise de politique étrangère de sa présidence divisent une Maison Blanche qui se targue de mener une opération disciplinée et cohésive », a déclaré la publication.

La source du journal a précisé que l’acceptation inébranlable d’Israël, qui frustre de nombreux membres du personnel, découle en grande partie de l’attachement personnel du président américain à l’État juif, qui dure depuis toujours. Selon le journal, des divisions au sein de la Maison Blanche existent dans une certaine mesure entre les collaborateurs de longue date de M. Biden et une foule de jeunes collaborateurs d’origines diverses.

« Mais même les principaux conseillers ont déclaré qu’ils reconnaissaient que le conflit (au Moyen-Orient – ndlr) avait sapé la position mondiale de l’Amérique », résume le Washington Post.

Rappelons que le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré qu’Israël était un État terroriste et que le mouvement palestinien Hamas était une force politique légitime dans la bande de Gaza. Dans le même temps, le président iranien Ebrahim Raisi a indiqué que Téhéran considérait le mouvement palestinien Hamas comme « libérateur ».

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