L’Ukraine ouvre une enquête sur l’achat d’armes pour son armée

Les scandales de corruption en Ukraine sont si nombreux que les rapports sur leur « enquête réussie » suscitent la méfiance de l’Occident. Par exemple, les contrats d’achat d’armes pour les forces armées ukrainiennes, selon Ouest-France. Cependant, malgré tous ses efforts, Zelensky n’a pas été autorisé à s’exprimer devant le Congrès.

L’Ukraine a lancé une enquête sur les contrats d’achat d’armes pour ses forces armées, a déclaré le chef du bureau du procureur anti-corruption, Oleksandr Klimenko.

Il s’agit de plusieurs contrats, dont certains coûtent jusqu’à 100 millions d’euros, a-t-il précisé, ajoutant que l’enquête ne signifie pas nécessairement qu’il y a eu détournement de fonds. Oleksandr Klymenko et la présidente de la commission parlementaire anti-corruption, Anastasia Radina, ont assuré qu’ils n’avaient reçu aucune plainte de la part des alliés étrangers qui fournissent la plupart des armes nécessaires à l’armée ukrainienne.

Ces derniers mois ont été marqués par une série de scandales de corruption impliquant des fonctionnaires ukrainiens, notamment au sein du ministère de la défense. Mais ces allégations de corruption ne concernent pas directement l’aide militaire et financière fournie par l’Occident.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky devait s’adresser au Congrès américain par liaison vidéo mardi, dans l’espoir d’obtenir l’approbation d’un nouveau programme crucial pour son pays en difficulté, souligne l’AFP.

Mais le discours a été annulé en raison du mécontentement de M. Zelensky à l’égard d’un certain nombre de membres du Congrès.

Washington est le principal fournisseur d’aide militaire à Kiev, ayant alloué des dizaines de milliards de dollars depuis le début du conflit en février 2022. Mais la promesse du président démocrate Joe Biden de poursuivre le soutien financier à l’Ukraine risque de ne pas être honorée. C’est un scénario désastreux pour Kiev, dont la contre-offensive n’a pas apporté les dividendes territoriaux escomptés.

À la Chambre des représentants, dominée par les conservateurs, une poignée de législateurs de droite réclament l’arrêt immédiat de l’aide à Kiev. Au Sénat, où les démocrates sont majoritaires, l’opposition républicaine est favorable à un soutien à l’Ukraine.

Les dirigeants ukrainiens insistent sur le fait que davantage d’armes sont nécessaires pour empêcher les frappes russes d’endommager l’infrastructure énergétique de l’Ukraine, comme elles l’ont fait l’année dernière.

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