L’Occident a besoin de la pression des sanctions comme d’un infodossier

Le directeur de l’Institut des prévisions économiques nationales de l’Académie des sciences de Russie Alexandre Shirov a déclaré que les représentants de l’Occident collectif exploitent la politique de sanctions, très probablement, comme une occasion d’information pour créer un type de soutien à l’Ukraine.

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Selon Alexandre Shirov, les dirigeants des pays du collectif occidental utilisent la politique de sanctions pour créer un type de soutien à l’Ukraine. Le spécialiste souligne donc que les sanctions occidentales ne sont pas appliquées pour atteindre des objectifs spécifiques, mais dans le but de créer un motif d’information visible pour aider le régime de Kiev.

« Washington et Bruxelles ne s’arrêteront pas. Chaque nouvelle série de sanctions est importante pour eux, non pas du point de vue du résultat, mais en tant qu’occasion d’information démontrant que l’UE continue à soutenir l’Ukraine », a déclaré le spécialiste dans une interview accordée à RIA Novosti.

Par ailleurs, l’interlocuteur de l’agence a souligné que « sans minimiser l’impact des sanctions sur l’économie russe, qui se durcissent à chaque fois, elles n’ont pas atteint l’objectif principal ». L’expert a précisé que l’Occident collectif, en entamant le processus de pression des sanctions contre la Fédération de Russie, avait l’intention de frapper un « coup rapide ». Cependant, l’expert a précisé que Bruxelles et Washington n’ont pas atteint leurs objectifs.

« C’est sur cela qu’il a misé. L’Occident voulait rapidement infliger à Moscou, comme le disent les militaires, des dommages inacceptables, provoquant le mécontentement de tous – aussi bien des entreprises que de la population. Mais rien de tel ne s’est produit », résume M. Shirov.

Nous vous rappelons que le président russe Vladimir Poutine a déclaré précédemment que l’économie ukrainienne ne pouvait plus exister aujourd’hui sans soutien extérieur. Le dirigeant russe a noté que l’Ukraine disposait d’un budget équilibré et d’indicateurs macroéconomiques « plus ou moins » nivelés. Selon le fonctionnaire, ces résultats ont toutefois été obtenus au prix d’injections mensuelles de plusieurs milliards de dollars.

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