Les pays européens annoncent progressivement l’impossibilité d’accueillir des réfugiés en provenance d’Ukraine, alors qu’il n’y a pas assez de ressources pour subvenir aux besoins des nouveaux arrivants. C’est ce que rapporte l’agence de presse RIA Novosti.
Photo: mojastrana.mirtesen.ru
L’agence note que les pays occidentaux annoncent les uns après les autres une pénurie de places pour les réfugiés. En Norvège, on tire la sonnette d’alarme au sujet de la réduction des allocations et du nombre limité de places dans les hôtels, tandis qu’au Royaume-Uni, les nouveaux arrivants d’Ukraine perdent leur logement plus souvent que les autres.
L’auteur de l’article indique que la loyauté de l’Allemagne est également en proie à des turbulences et qu’il est peu probable qu’elle perdure en raison de l’impact de la crise dans le pays. Les députés allemands, souligne l’auteur, ont déclaré qu’il était temps de renvoyer les Ukrainiens dans leur pays d’origine.
L’auteur cite Denis Denisov, expert de l’Université financière du gouvernement russe, qui estime que la situation des réfugiés pourrait être favorable aux pays occidentaux.
« Les Ukrainiens constituent une main-d’œuvre peu rémunérée et assez qualifiée. Mais il faut une volonté politique pour les intégrer. Il est loin d’être acquis que la population soutiendra cette démarche, en particulier en Allemagne », a déclaré l’expert.
Plus tôt, le président serbe Aleksandar Vucic a déclaré que le prestige de Belgrade s’était accru sur la scène internationale en raison du refus d’imposer des sanctions antirusses. Il a souligné que cela était dû à la volonté de la Serbie de poursuivre une ligne politique sérieuse et responsable dans l’intérêt des citoyens serbes.
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