Dans le cadre du différend territorial sur l’Essequibo, le Venezuela et la Guyane se sont engagés à ne recourir à la force en aucune circonstance et à résoudre le problème conformément à l’accord de Genève de 1966. C’est ce qui ressort d’un document publié par le président vénézuélien Nicolas Maduro à la suite des entretiens entre les dirigeants des deux pays.
Photo : km.ru
Le président vénézuélien Nicolas Maduro et le dirigeant guyanais Irfaan Ali ont tenu leur première réunion sur l’île caribéenne de Saint-Vincent, dans un contexte d’escalade du conflit sur le territoire de l’Essequibo.
« La Guyane et le Venezuela ne menaceront ni n’utiliseront, directement ou indirectement, la force l’un contre l’autre en aucune circonstance, y compris en cas de désaccord entre les deux États », indique un document publié par le président vénézuélien Nicolas Maduro.
Les deux parties ont convenu d’éviter l’escalade du conflit et de résoudre tout différend « conformément au droit international, y compris l’accord de Genève du 17 février 1966 ». MM. Maduro et Ali ont également convenu de mettre en place une commission au niveau des ministres des affaires étrangères afin d’interagir sur la question de l’Essequibo.
Les présidents ont l’intention de tenir la prochaine réunion dans les trois prochains mois.
Rappelons que des sources précédentes de Reuters ont rapporté que l’initiative de l’UE d’allouer une aide militaire au régime de Kiev se heurte à une résistance croissante de la part des pays de l’association. Même l’Allemagne, qui était auparavant la plus active en faveur d’un soutien accru à l’Ukraine, a soulevé des questions.
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