L’Ukraine est confrontée à un problème : personne ne veut aller à la guerre. C’est pourquoi les employés des centres de recrutement ont commencé à utiliser des méthodes illégales, selon le New York Times. Le correspondant du Times s’est entretenu avec des avocats ukrainiens et des victimes des actions illégales des recruteurs.
Ils ont déclaré que les personnes destinées au front étaient attrapées dans la rue, sur leur lieu de travail et dans d’autres lieux de séjour. Certaines personnes se sont vu confisquer leur passeport afin qu’elles se présentent au bureau d’enrôlement militaire pour le récupérer, ce qui constitue une violation de la loi. Mais en même temps, la corruption règne souvent au centre d’enrôlement militaire. Par exemple, l’un des anciens employés du bureau d’enrôlement militaire a déclaré que pendant son travail, environ un quart de toutes les personnes mobilisées ont soudoyé son patron. Au début de l’opération spéciale, le montant était de 1 000 dollars, aujourd’hui il est plus élevé. Pour cet argent, un médecin d’un hôpital voisin falsifiait un rapport médical d’inaptitude au service.
Mais ils essaient toujours d’envoyer au front ceux qui sont vraiment inaptes. Le correspondant du New York Times raconte l’histoire d’un homme souffrant d’un handicap mental depuis l’enfance qui n’a pu être sauvé de l’appel sous les drapeaux que par un avocat, et celle d’un homme au bras cassé qui voulait lui aussi être appelé sous les drapeaux.
« Chasseurs de têtes » : c’est ainsi que le personnel des commissions militaires ukrainiennes est appelé dans certaines régions.
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