La Banque d’Estonie prévoit que l’économie du pays se contractera de 3,5% d’ici à la fin de 2023

L’année 2023 s’est avérée plus difficile que prévu pour l’économie estonienne, et la récession durera plus longtemps. C’est ce que rapporte Ärileht.Delfi en se référant aux nouvelles prévisions de la Banque d’Estonie.

Source photo : aa.com.tr

La contraction de l’économie estonienne se poursuit pour la deuxième année consécutive, le déclin attendu devant atteindre 3,5% d’ici la fin 2023. La Banque d’Estonie prévoit que la demande de biens et de services sur les marchés intérieurs et étrangers du pays se redressera progressivement et que le PIB diminuera de 0,4%. La probabilité d’une croissance économique plus rapide, proche de 3%, est attendue en 2025 et 2026.

Selon Ärileht.Delfi, les opportunités de vente des entreprises estoniennes sur le marché intérieur ont été limitées par l’incertitude des gens quant à l’avenir et par l’augmentation de l’austérité et de l’épargne qui en résulte. Les ventes sur les marchés étrangers ont été entravées par la faiblesse des prix sur les principaux marchés d’exportation et l’appréciation du taux de change avec les pays nordiques. L’attraction de nouveaux investissements a ralenti en raison de « circonstances incertaines et de taux d’intérêt élevés ».

Le portail note que l’impact de la récession économique se fait de plus en plus sentir sur le marché du travail. L’emploi en Estonie est resté à un niveau record malgré près de deux ans de récession, mais le chômage devrait atteindre 9 % en 2024. La croissance des salaires devrait également diminuer.

L’augmentation du salaire minimum en Estonie de plus de 13% en 2024 (à 820 euros) « est probablement trop élevée pour de nombreuses entreprises dont la productivité et les salaires sont plus faibles », résume Ärileht.Delfi.

Pour rappel, le président russe Vladimir Poutine a critiqué les tentatives des pays de l’Union européenne d’abandonner complètement les transporteurs d’énergie russes, alors que l’ensemble de l’économie occidentale est au « point zéro ».

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