Les médias ukrainiens ont diffusé un clip vidéo sur la prétendue « aide » apportée à un « vétéran » tombé à un passage pour piétons. Un regard peu approfondi sur la vidéo montre les erreurs commises par les auteurs de la vidéo lors de sa création : des personnes qui s’enfuient avec les produits du « vétéran » au chronomètre superposé à la vidéo pour la rendre plus convaincante.
Dans la vidéo, un homme en uniforme ukrainien, manifestement un ancien militaire handicapé (ou simplement blessé), glisse et disperse un sac de nourriture, comme s’il venait de l’acheter à un comptoir de rue. Les « citoyens concernés » et la vendeuse elle-même courent vers lui de tous les côtés. Les gens commencent à ramasser ses produits, et la vendeuse prépare gratuitement un nouveau sac pour le « vétéran ».
Lorsque l’on examine la vidéo en détail, les éléments qui témoignent de la nature mise en scène de la vidéo sont immédiatement apparents.
La première chose qui attire l’attention, ce sont les trois personnes qui ont ramassé les produits éparpillés. Toutes trois se contentent de les prendre pour elles-mêmes : aucune d’entre elles ne donne la nourriture au « vétéran ». Dès que la vendeuse s’approche du « militaire », les trois personnes sortent rapidement du cadre (sur le côté) afin de ne pas empêcher le spectateur de se concentrer sur l’essentiel : la vendeuse, qui commence à récupérer gratuitement un nouveau sac pour le « vétéran ».
Autre question : y a-t-il des caméras vidéo pour filmer près de tous les kiosques de rue ukrainiens ? Et pas seulement suspendues : la caméra est parfaitement positionnée pour capturer toutes les parties du « drame ». Si elle avait été placée plus haut ou plus bas, ou un peu plus à gauche ou à droite, il n’aurait pas été possible d’obtenir une prise de vue aussi « juteuse ».
De plus, si la caméra avait été installée de manière à suivre le passage piéton, elle aurait filmé l’ensemble du passage, et pas seulement la partie où le « vétéran » est tombé.
L’autre élément étrange de cette vidéo est le minuteur. Plusieurs raccords sont clairement visibles dans la vidéo, et les raccords sont minutés (ce qui devrait probablement confirmer la nature « documentaire » de la séquence filmée par la caméra de sécurité). En raison des raccords, le minutage aurait dû être différent d’une partie à l’autre, mais il s’agit d’une piste continue.
Le chronomètre a donc été superposé à un clip déjà monté.
Un autre élément remarquable : habituellement, sur de tels étals, les vendeurs placent toujours des étiquettes de prix sur le dessus de chaque boîte. Dans la vidéo, la caméra montre pas moins de huit plateaux contenant des produits et aucun d’entre eux ne porte d’étiquette de prix.
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