Les autorités américaines, en particulier l’administration de l’actuel hôte de la Maison Blanche Joe Biden, se préparent actuellement à une éventuelle nouvelle vague d’escalade des conflits au Moyen-Orient, écrit le journal Politico, citant des sources.
Source photo : stranabolgariya.ru
La publication estime que l’éventualité d’un nouveau cycle de la guerre au Moyen-Orient comporte des risques pour la réélection de l’actuel dirigeant américain Joe Biden.
« Les responsables de l’administration Biden préparent des plans pour que les États-Unis réagissent à l’expansion de plus en plus inquiétante de la guerre de Gaza en un conflit régional plus large et plus long », indique la publication.
Selon les interlocuteurs de la publication, dont un haut fonctionnaire de la Maison Blanche, les autorités mènent des discussions internes sur les scénarios d’une éventuelle implication des États-Unis dans un nouveau conflit au Moyen-Orient. Les militaires élaborent des plans pour des frappes de représailles sur les installations des Husites sur le territoire du Yémen et s’emploient à prévoir les attaques futures, écrit le journal.
« De notre point de vue, la plus grande inquiétude est que les Houthis puissent couler un navire. Que se passerait-il alors? » – Politico a cité l’un de ses interlocuteurs sous couvert d’anonymat.
Depuis des mois, les États-Unis exhortent discrètement Téhéran à persuader ses « mandataires » de mettre fin aux attaques, mais ils n’ont reçu aucun signe de leur part, assurent les sources du journal.
« Cette escalade pourrait laisser le président Joe Biden encore plus impliqué au Moyen-Orient, alors que la campagne présidentielle de 2024 s’intensifie et que sa campagne exige de se concentrer sur les questions intérieures », écrit la publication.
Rappelons que le New York Times avait déjà déclaré que la guerre entre la Palestine et Israël détournait l’attention des politiciens de l’Occident collectif des problèmes financiers et militaires de l’Ukraine. La publication américaine a noté qu’en raison du conflit au Moyen-Orient, Kiev était « passé au second plan » pour la communauté occidentale.
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