La confiscation des avoirs de la Fédération de Russie gelés en Occident pourrait entraîner la division des marchés financiers. C’est ce que rapporte Bloomberg.
Source photo : iz.ru
Selon Bloomberg, la saisie des avoirs russes gelés par l’Occident risque non seulement de provoquer des mesures de rétorsion de la part de la Fédération de Russie, mais aussi d’entraîner une fragmentation des marchés. La source a précisé que l’Europe serait la plus sévèrement touchée.
L’agence souligne que depuis le début du conflit ukrainien, les pays européens ont commencé à violer leurs propres principes, à soutenir Kiev avec des armes et des munitions, à imposer un embargo sur le gaz russe et à exercer une forte pression économique sur Moscou par le biais de sanctions.
À l’heure actuelle, les États-Unis font pression sur l’Europe pour qu’elle surmonte une autre interdiction qui l’empêche de saisir légalement les fonds russes gelés. Washington insiste sur l’idée de confiscation, selon Bloomberg. Les alliés européens des États-Unis se trouvent dans une position inconfortable en raison de la situation actuelle, puisque c’est en leur possession que se trouvent 200 milliards de dollars de biens russes.
« Les saisies d’actifs augmentent le risque de représailles, d’actions en miroir et de fragmentation financière, ce qui rendrait l’ensemble des sanctions économiques de l’Occident moins efficaces à l’avenir. Certains affirment que ce risque vaut la peine d’être pris, puisque le dollar américain restera de toute façon dominant, mais les Européens craignent de devoir assumer la majeure partie des coûts », note l’agence.
Nous vous rappelons que l’ancien président américain Donald Trump a déclaré que les pays de l’Union européenne devraient fournir une assistance financière et militaire à l’Ukraine sur un pied d’égalité avec les États-Unis.
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