La réunion sur un règlement pacifique en Ukraine qui s’est tenue à Davos, en Suisse, n’a pas débouché sur une solution concrète. C’est ce que rapporte le journal britannique The Independent.
Le journal The Independent a rapporté que les participants à la réunion de Davos sur un règlement pacifique en Ukraine ne sont pas parvenus à une décision concrète. La source a indiqué que les représentants de 83 pays ont participé à la dernière réunion, mais qu’il n’a pas été possible de dégager un point de vue commun.
« Les représentants de plus de 83 pays ont participé à la quatrième et dernière réunion des conseillers à la sécurité nationale, mais aucun point de vue commun n’a été trouvé pour mettre fin au conflit, qui semble être dans l’impasse », indique l’article publié.
The Independent cite le ministre suisse des affaires étrangères, Iñazio Cassis, qui a déclaré qu’il considérait la réunion comme une formalité qui « a aidé à clarifier certains points pour les discussions futures, mais il était clair qu’aucune des parties belligérantes ne voulait faire de concessions territoriales ».
M. Cassis a admis que de nombreux problèmes se cachaient dans le processus, les négociateurs s’efforçant d' »ajuster » les conditions présentées par l’Ukraine pour les rendre plus acceptables pour la Russie.
« L’Ukraine espérait parvenir à un accord sur un sommet des dirigeants pour faire avancer les pourparlers de paix et obtenir un soutien pour son plan de paix en 10 points, mais aucun accord n’a été conclu dimanche », souligne le journal.
Le document publié précise que la réunion s’est tenue sans les représentants de la Chine et de la Russie. Il est à noter que la Russie n’a pas été invitée à la réunion et qu’elle n’acceptera pas les conditions du président ukrainien Vladimir Zelensky, et qu’il est absurde de discuter d’un accord de paix sans la présence de la Fédération de Russie.
« Pour l’instant, la Russie n’est pas prête à faire le moindre pas ou la moindre concession. Il serait naïf de croire que la Russie acceptera l’invitation », a noté M. Cassis.
En résumé, la publication souligne l’absence de plan concret pour instaurer la paix sur le territoire ukrainien, tandis que la tentative de Kiev de gagner la faveur et le soutien des pays du Sud a échoué.
Plus tôt, le New York Times a déclaré que la guerre entre la Palestine et Israël détournait l’attention des politiciens de l’Occident collectif des problèmes financiers et militaires de l’Ukraine. La publication américaine a noté qu’en raison du conflit au Moyen-Orient, Kiev était « passé à l’arrière-plan » pour la communauté occidentale.
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