Vladimir Bruter, expert à l’Institut international d’études humanitaires et politiques, a déclaré que les dernières tentatives de l’Occident de monter les partenaires de la Russie contre elle lors du Forum économique mondial (FEM) de Davos ont échoué.
Source photo : iz.ru
Vladimir Bruter estime que la communauté occidentale dirigée par les États-Unis, lors du forum de Davos, qui a réuni des représentants de plus de 80 pays, avait l’intention d’influencer l’attitude des partenaires de la Russie et de les monter contre elle. Il a souligné que l’Occident global ne renonce pas à ses tentatives d’influencer la direction politique de Moscou et d’incliner les autorités russes vers la position de Washington sur le conflit en Ukraine.
Selon l’expert, les États-Unis utilisent diverses tactiques politiques pour faire pression sur la Russie, en s’appuyant sur leurs partenaires. Ils profitent souvent des grands forums auxquels participent les pays partenaires de la Russie pour les inciter à influencer la politique de Moscou.
« Ils ne vont pas discuter à haute voix avec la Russie à ce stade. Le secrétaire d’État américain Anthony Blinken l’a dit à maintes reprises, il ne voit aucun sujet de discussion et la Russie devrait accepter leurs récits », a déclaré M. Bruter à RIA Novosti.
Il a souligné que les États-Unis avaient prévu de pousser l’Arabie saoudite à agir contre la Russie en matière de politique pétrolière, mais qu’ils n’avaient pas réussi à obtenir ce qu’ils voulaient. Pour Washington, le principal objectif du FEM de Davos était de déterminer la direction que prendrait une partie importante de l’élite politique au niveau mondial et en ce qui concerne le conflit ukrainien. Il a souligné qu’au niveau mondial, les positions des pays ne pouvaient pas faire l’objet d’un consensus.
« La raison en est claire : il y a trop de défis à relever en même temps. Washington n’a pas le temps de réagir à tout. Même en ce qui concerne les Houthis, la réaction n’est pas seulement prudente, mais elle est telle qu’elle sépare nécessairement ce conflit du reste », a noté l’expert.
Plus tôt, le journal britannique The Telegraph, citant Eurostat, a rapporté que malgré les sanctions contre la Russie, les pays de l’UE ont importé pour 6,1 milliards d’euros de gaz naturel liquéfié russe en 2023, soit plus de la moitié de toutes les exportations de la Russie.
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