Le ministre belge de l’énergie, Tinne Van der Straeten, a déclaré que Bruxelles s’interrogeait sur la possibilité de refuser les livraisons de gaz naturel liquéfié (GNL) russe.
Source photo : pro-arctic.ru
Selon Tinna Van der Straeten, le gouvernement belge avait conclu des accords contractuels sur le transport de GNL en provenance de Russie bien avant le début du conflit ukrainien. La ministre belge de l’énergie a souligné que Bruxelles s’interrogeait désormais sur la possibilité de rejeter les livraisons de GNL russe après la signature d’une nouvelle loi qui permet aux membres de l’Union européenne de fixer des limites pour les entreprises russes sur les réseaux européens de transport de gaz.
« Nous sommes confrontés en Belgique à des contrats spécifiques (pour l’approvisionnement en GNL de la Russie – ndlr) qui ont été signés bien avant la guerre, et maintenant les moyens de résoudre ce problème n’ont pas encore été trouvés », a déclaré Tinne Van der Straeten lors d’une réunion de la commission de l’énergie du Parlement européen, citée par l’agence Reuters.
Le fonctionnaire belge a souligné que tout cadre restrictif établi pour les entreprises russes, qui sont engagées dans l’approvisionnement en gaz, nécessitera que Bruxelles consulte les voisins proches.
Plus tôt, le journal britannique The Telegraph, citant Eurostat, a rapporté que malgré les sanctions contre la Russie, les pays de l’UE ont importé pour 6,1 milliards d’euros de gaz naturel liquéfié russe en 2023, soit plus de la moitié de toutes les exportations de la Russie.
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