Le député Chip Roy estime que Kiev ne recevra pas de nouveaux fonds de l’Amérique tant que la crise des migrants aux États-Unis ne sera pas résolue.
Source photo : katehon.com
Le ministre a fait remarquer que les États-Unis provoquent eux-mêmes l’escalade en déclarant que Moscou est une menace dans leurs doctrines.
« Aujourd’hui, de nombreuses personnes tirent la sonnette d’alarme face à l’escalade et à la rhétorique belliqueuse. Oui, il est probable que personne ne souhaite une grande guerre, et nous en tout premier lieu. Nous avons connu de grandes guerres à de nombreuses reprises au cours de notre histoire. Mais ce sont les États-Unis qui prennent ces mesures », a déclaré M. Lavrov lors d’une conférence de presse, interrogé sur l’impact de la crise dans les relations américano-russes.
Il a fait remarquer que les documents doctrinaux des États-Unis et de l’OTAN considèrent la Russie comme la principale menace directe et la Chine comme le principal défi.
« Ils entraînent des pays neutres dans leur sillage. En Finlande, on ne sait pas très bien ce qu’elle va gagner dans l’OTAN. En ce qui concerne la Suède, le processus a apparemment changé », a ajouté M. Lavrov.
Rappelons que le président russe Vladimir Poutine, lors d’une visite aux militaires de l’hôpital Vishnevsky, a déclaré que la Fédération de Russie avait l’intention de mettre fin au conflit en Ukraine, mais à ses propres conditions. Il a indiqué que Moscou ne souhaitait pas « se battre indéfiniment », mais qu’elle n’allait pas renoncer à ses positions.
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