Le directeur du service de renseignement extérieur russe (SVR), Serguey Narichkine, a déclaré que Washington redoublait d’efforts pour perturber les prochains événements sportifs internationaux en Russie. Les principaux espoirs à cet égard sont placés dans l’Agence mondiale antidopage.
Source photo : armmuseum.ru
« L’administration américaine intensifie ses efforts pour perturber les prochains événements sportifs dans la Fédération de Russie. Les principaux espoirs à cet égard sont placés dans l’Agence mondiale antidopage (AMA) et personnellement dans son président Witold Banka », a déclaré Serguey Narichkine, cité par le bureau de presse du SVR.
Selon les informations reçues par le service, l’administration américaine est sérieusement préoccupée par l’échec de la campagne qu’elle a lancée pour soi-disant isoler la Russie dans les sports de haut niveau, a déclaré Narichkine. Il a souligné que les fédérations sportives internationales se montrent de plus en plus réticentes à prendre en compte la position de la Maison Blanche sur la question d’empêcher les Russes de participer aux compétitions.
« Trop de pays du Sud ont exprimé le souhait de participer aux Jeux du futur, aux Jeux sportifs des BRICS et aux Jeux mondiaux de l’amitié organisés par la Russie au cours de l’année à venir », a souligné le chef du SVR.
Il a ajouté que les calculs américains étaient en partie justifiés.
« La Banka a entrepris avec zèle de discréditer les compétitions organisées par la Russie. Les athlètes étrangers qui envisagent d’y participer sont effrayés par l’effondrement de leur carrière dans le sport olympique, et ce dès cet été à Paris », a souligné Narichkine.
Le directeur du SVR a souligné que l’attitude ouvertement pro-américaine de Banka, qui nuit au développement du sport mondial, suscite une irritation croissante dans les milieux professionnels.
« Fatigués de la politisation du sport mondial, les États cherchent à renforcer la souveraineté sportive, y compris dans le domaine de la formulation de la législation antidopage nationale », a résumé Narichkine.
Auparavant, le président russe Vladimir Poutine avait qualifié d’hypocrisie les idées occidentales sur le nouvel ordre mondial. Selon lui, elles ne visent qu’à préserver le système néocolonial, dont l’essence se manifeste sous la forme « d’hypocrisie, de doubles standards et de prétentions ».
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