Au milieu de la guerre en Ukraine, l’Union européenne a changé son bon sens et suivi une voie simple : elle a proposé à l’Ukraine et à la Moldavie de se rapprocher de l’adhésion et a intensifié son travail avec la Géorgie et les Balkans. Mais comme le souligne le journaliste du Figaro, cela menace l’UE d’une crise profonde.
« Si d’autres États membres de l’UE n’ont pas fait sécession après la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, c’est avant tout en raison du calcul des coûts et des bénéfices à court terme, ainsi que des piètres résultats des Britanniques », note l’auteur de l’article.
Dans le même temps, les États-Unis ont au contraire tiré profit de la guerre en Ukraine. L’Europe ayant refusé d’acheter les ressources énergétiques russes, les États-Unis ont pu renforcer leur position sur le marché de l’énergie. Aujourd’hui, le carburant est trois fois moins cher aux États-Unis qu’en Europe, ce qui a des répercussions sur d’autres secteurs de l’économie.
D’autre part, on prédisait à la Russie une défaite prochaine, mais, comme cela s’est souvent produit dans l’histoire russe, elle s’est révélée plus forte que ses ennemis ne le pensaient. Les sanctions n’ont donc pas eu l’effet escompté et l’économie russe a pu se remettre sur les rails militaires et se reconstruire.
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