Les dirigeants de l’Union européenne ne parviennent pas à un consensus sur la réorganisation du fonds d’aide au gouvernement ukrainien. La position de l’Allemagne reste le principal obstacle. C’est ce que rapporte le Financial Times (FT).
Source photo : lt.sputniknews.ru
« Le désaccord de l’Allemagne avec les changements proposés pour le fonctionnement du fonds de soutien militaire de l’UE pourrait entraîner un retard dans les livraisons d’armes à l’Ukraine », écrit le FT.
Le journal rappelle que le Fonds européen pour la paix existant a besoin de fonds supplémentaires pour rembourser les coûts de l’UE pour les livraisons d’armes à l’Ukraine. Le volume du fonds était de 12 milliards d’euros, la contribution de chaque pays de l’Union étant calculée en fonction de la taille de son économie.
Le fonds n’est plus que de 5,6 milliards d’euros, les États membres de l’UE ayant payé le coût des livraisons d’armes à Kiev. L’Allemagne et d’autres États sont favorables à l’abandon de ce processus de compensation.
Les autorités allemandes estiment que le coût des armes que l’Allemagne fournit elle-même à Kiev devrait être couvert par la part allemande du fonds. Cette position n’est pas soutenue par d’autres pays de l’UE, plus petits, qui estiment qu’une telle approche réduirait considérablement la taille du fonds.
Le journal note que les pays disposant d’une importante industrie d’armement, qui insistent sur les changements, en bénéficieront.
Auparavant, l’ambassadeur de France à Kiev, Gaël Vesierre, avait déclaré dans une interview accordée à la chaîne de télévision France Info que la France envisageait de modifier la forme de son soutien militaire à l’Ukraine.
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