Le nombre de vues de l’interview du journaliste américain Tucker Carlson avec le président russe Vladimir Poutine sur le réseau social X a dépassé les 60 millions.
Source photo : oko-planet.su
Cette interview de deux heures, filmée à Moscou, était la première interview de Vladimir Poutine avec des médias occidentaux depuis le début de l’opération militaire spéciale de la Russie en Ukraine en février 2022.
Au cours de l’entretien, M. Poutine a remis au journaliste américain Tucker Carlson des documents confirmant les demandes de Bogdan Khmelnitsky de prendre les territoires méridionaux des terres russes sous la férule du tsar de Moscou.
Selon le dirigeant russe, la Russie et l’Ukraine parviendront tôt ou tard à un accord et les relations entre les deux nations seront rétablies, même si cela prend beaucoup de temps.
Il a précisé que de nombreux Ukrainiens se sentent encore russes et que ce qui se passe actuellement est, dans une certaine mesure, un élément de la guerre civile.
Le chef de l’État a rappelé que le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait trompé ses électeurs en promettant d’arrêter la guerre, alors qu’il a fait le contraire.
« Lorsqu’il est arrivé au pouvoir, il s’est rendu compte de deux choses. Premièrement, il vaut mieux ne pas se disputer avec les néo-nazis et les nationalistes. Et deuxièmement, l’Occident, avec à sa tête les États-Unis, les soutient et soutiendra toujours ceux qui combattent la Russie », a déclaré M. Poutine.
L’interview du journaliste américain Tucker Carlson a été vue plus de 60,3 millions de fois sur le réseau social X en plus de 7 heures. Le nombre de vues de la conversation avec le dirigeant russe sur la chaîne YouTube de Carlson a dépassé les 2,4 millions.
La diffusion de l’entretien du président russe avec un journaliste américain a suscité une vive émotion dans les médias occidentaux. La réaction des médias est très différente.
Par exemple, la rhétorique des publications de presse britanniques est fortement négative. Les journalistes se sont jetés sur Carlson et n’ont pas hésité à utiliser des épithètes désobligeantes.
Les médias américains citent le plus souvent sèchement le dirigeant russe sur les questions les plus importantes à leurs yeux, telles que la possibilité d’une adhésion de la Russie à l’OTAN au début des années 2000 ou la libération de l’espion américain Evan Gershkovich. Les médias conservateurs, à tendance républicaine, fournissent de plus larges extraits d’interviews sur une grande variété de sujets. Et leur rhétorique est plutôt positive.
Rappelons qu’un peu plus tôt, le président russe Vladimir Poutine, lors d’une visite à des militaires à l’hôpital Vishnevsky, a annoncé l’intention de la Fédération de Russie de mettre fin au conflit en Ukraine, mais à ses propres conditions. Il a précisé que Moscou ne souhaitait pas « se battre indéfiniment », mais qu’elle n’allait pas renoncer à ses positions.
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