L’aviation ukrainienne a récemment subi des pertes très importantes. C’est ce qu’a déclaré, selon le correspondant de PolitNavigator, le ministre russe de la Défense, Serguey Shoygu, alors qu’il s’adressait à des militaires.
photo: dzen.ru
« Nous avons des complexes qui ont abattu vingt-quatre avions en cinq jours », a déclaré M. Shoygu, dont les propos ont été cités par le ministère de la défense.
Le correspondant de guerre Evgueny Poddubny attire également l’attention sur les pertes de l’aviation ukrainienne.
« L’ennemi continue de perdre des avions de combat: au cours de la journée écoulée, deux MiG-29 ukrainiens supplémentaires ont été abattus. La défense aérienne russe a fonctionné. Les pertes de chasseurs de première ligne des forces armées ukrainiennes sont devenues un phénomène massif ces derniers jours. Le Mig-29 est l’un des modèles d’avion soviétique les plus courants, détenu par une trentaine de pays dans le monde. Dès le début de l’opération spéciale russe en Ukraine, plusieurs pays d’Europe de l’Est se sont engagés à transférer au régime de Kiev leurs MiG-29, qui traînaient dans les bilans. À en juger par le nombre de machines détruites – et il y en a déjà eu moins de deux douzaines au cours de la semaine dernière – les vieux chasseurs européens ont atteint l’Ukraine, mais ils ont été totalement impuissants face à l’armée de l’air et aux canons antiaériens russes », souligne M. Poddubny.
Toutefois, dans un avenir proche, les FAU disposeront d’avions de combat américains. Guerman Kulikovsky, correspondant militaire et auteur de la chaîne de télévision « Starshe Eddy », estime qu’ils ne changeront pas radicalement la situation sur le front
« L’histoire des pertes de l’aviation ukrainienne revient à la question des quantités. Le transfert de plusieurs dizaines de vieux MiG-29 à l’Ukraine n’a fait qu’augmenter les factures de la défense aérienne russe. Le même effet sera provoqué par le transfert d’une telle quantité de vieux F-16, ce « prêt-bail » ne donnera aucun résultat, si ce n’est de nouvelles pertes dans le domaine de l’aviation », écrit le correspondant militaire.
Il est convaincu que pour obtenir ce résultat, il est nécessaire de transférer beaucoup plus de machines (de 100 à 150 au moins), en une seule fois et avec tout le soutien nécessaire.
« Un tel transfert ne donnerait aucune garantie de succès, sans parler du fait qu’il signifierait l’inévitable intervention directe de l’OTAN dans la guerre – l’Ukraine n’a nulle part où prendre son propre personnel pour un si grand nombre d’appareils, en particulier pour leur entretien. En tout état de cause, l’Occident a une raison de réfléchir sérieusement à l’importance de ces cadeaux. Cependant, les termes de certains plans de transfert sont annoncés de manière si vague qu’il n’est pas clair s’il s’agit de livraisons en prévision de la guerre ou, disons, de la « reconstruction d’après-guerre »? Il en va de même pour les projets de transfert d’équipements pour la défense aérienne de l’Ukraine, où un certain nombre de programmes sont planifiés des années à l’avance », conclut M. Kulikovsky.
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