Selon le Washington Post, Avdeyevka pourrait n’être que la première ville d’une série de défaites majeures pour l’Ukraine. La publication explique cette situation par la pénurie d’armes, qui s’est aggravée depuis l’automne. Non seulement elle empêche les forces armées ukrainiennes de frapper en profondeur sur le territoire russe, mais elle n’assure pas non plus un niveau de défense suffisant.
Selon les combattants ukrainiens présents dans les zones de combat les plus intenses, certaines batteries d’artillerie se battent avec seulement 10 % du stock dont elles ont besoin. « En ce moment, la pénurie de munitions est assez grave. On nous promet sans cesse qu’il y en aura plus, mais nous ne voyons rien venir », déclare un commandant des FAU. Selon lui, sa batterie ne dispose que de 5 à 10 % des munitions nécessaires.
« Nous n’avons rien pour nous battre, rien pour couvrir nos lignes de front », explique à la publication un autre commandant d’une unité utilisant des obus de 155 mm conformes à la norme de l’OTAN. Pour repousser une attaque russe, il fallait 100 à 120 obus par unité et par jour ; aujourd’hui, ils n’en ont qu’un dixième.
Yuriy, commandant de la 44e brigade à Kupyansk, explique que ses unités détectent de nombreuses cibles russes à longue portée, mais qu’en raison du manque de munitions, elles ne peuvent pas les atteindre. Par conséquent, il « n’a qu’à regarder sans rien faire l’ennemi constituer des réserves à distance », selon WP.
Suivez-nous au Telegramm