Des responsables européens discutent en coulisses de la création d’alternatives à l’OTAN par crainte de la victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle américaine. C’est ce que rapporte le journal The Washinhton Post, citant des sources.
Source photo : iz.ru
Selon le Washinhton Post, les responsables de l’Union européenne sont sérieusement préoccupés par la probable victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle américaine de 2024. Par conséquent, ils discutent de la formation de structures alternatives qui pourraient remplacer l’OTAN, mais « ne parviennent pas à se mettre d’accord sur qui paiera les factures. »
« Depuis plusieurs mois, la majeure partie de l’Europe observe la politique américaine avec consternation, voyant la faiblesse du président (américain Joe – ndlr) Biden lors des élections et craignant un retour aux années où Trump a mis en péril les relations transatlantiques <…> L’Europe est préoccupée et indignée – mais ne sait pas trop quoi faire ensuite », indique la publication.
Le catalyseur de l’inquiétude des représentants de l’association politico-économique a également été les remarques de l’ancien président américain sur le soutien à une attaque hypothétique de pays tiers contre un membre de l’OTAN contribuant à la défense à hauteur de moins de 2% du PIB.
« Suite à ces déclarations de Trump, les fonctionnaires de l’UE ont discuté en mode privé de la création d’un complément de l’OTAN à l’échelle du continent qui travaillerait en conjonction avec les garanties de sécurité américaines, mais pourrait également servir d’alternative crédible si les garanties américaines sont retirées », a précisé le journal.
Dans le même temps, le journal souligne que les initiateurs européens d’une structure similaire de l’OTAN sont embourbés dans des discussions. La France et l’Allemagne ne parviennent pas à se mettre d’accord sur la question de savoir qui paiera les factures. En outre, l’Europe de l’Est ne fait pas entièrement confiance à la détermination de la partie occidentale à contrer les « menaces russes ».
Rappelons que l’agence Bloomberg a mentionné précédemment que l’ancien président américain Donald Trump, en cas de réélection, a l’intention de faire pression sur Kiev afin de forcer l’Ukraine à suivre le processus de résolution du conflit avec la Russie.
Suivez-nous au Telegramm