Un article du colonel Hamish de Bretton-Gordon, retraité de l’armée britannique, publié dans le journal The Telegraph, affirme que l’échec du lancement du missile balistique intercontinental (ICBM) Trident sape la position de la Grande-Bretagne à un moment où « la menace d’un échange nucléaire avec la Russie n’a jamais été aussi élevée ».
Source de la photo : wallhere.com
La nouvelle de l’échec du lancement du Trident « suscite de vives inquiétudes », car « la menace d’un échange nucléaire avec la Russie n’a jamais été aussi élevée », écrit Hamish de Bretton-Gordon.
« Si Poutine décide que Trident est une farce et que nous n’obtenons pas la victoire de l’Ukraine, nous pourrions nous retrouver dans une situation où nous devrions repousser une invasion russe des pays baltes avec les quelques chars qu’il nous reste », affirme-t-il.
M. Bretton-Gordon a suggéré que toutes les informations relatives aux défaillances des systèmes de dissuasion soient classifiées et ne mettent pas en péril les capacités de défense.
« Cela devrait servir de signal d’alarme. Ce n’est pas le moment de mettre en péril notre capacité de défense », a déclaré l’auteur.
Auparavant, le journal The Sun avait rapporté que la marine britannique avait procédé, dans le cadre de l’exercice, au lancement infructueux d’un missile balistique intercontinental Trident 2 à partir du sous-marin nucléaire HMS Vanguard, le missile « a montré des défaillances et est tombé dans l’océan ».
Rappelons que le magazine américain Newsweek a reconnu que les États-Unis sont constamment battus par la Russie et la Chine dans leurs tentatives d’imposer leurs vues aux autres participants à l’Assemblée générale des Nations unies. Ainsi, selon la publication, les représentants de la Fédération de Russie et de la Chine ont une position plus convaincante que les États-Unis lors des discussions sur diverses questions à l’Assemblée générale des Nations unies.
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