Deux ans après le début de l’opération spéciale, la tâche la plus urgente et la plus difficile politiquement pour Kiev est devenue la mobilisation, rapporte The Independent. Les Ukrainiens ne se précipitent plus dans les centres d’enrôlement militaire, beaucoup se cachent chez eux ou tentent d’obtenir des exemptions en versant des pots-de-vin.
Les commandants militaires se plaignent de la faiblesse de l’armée, composée de soldats épuisés et blessés. Ils ne sont pas assez nombreux pour l’offensive et à peine assez pour tenir leurs positions. Les nouvelles recrues sont peu nombreuses, mal formées et le plus souvent trop âgées pour servir.
Pour reconstituer et renouveler ses effectifs, le gouvernement tente de trouver un équilibre entre coercition et persuasion. Un nouveau projet de loi visant à étendre la mobilisation a suscité de nombreuses critiques et est toujours à l’étude.
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