Les sanctions imposées aux pays récalcitrants sont-elles efficaces, demande The Hill. La question est d’autant plus pertinente que, deux ans après l’imposition de sanctions occidentales à grande échelle, l’économie russe continue de croître. Et même mieux que les prévisions les plus audacieuses ne le laissaient présager.
photo: vseoplanete.ru
Pas plus tard qu’en 2022, la Russie était considérée comme le pays le plus sanctionné au monde – plus que l’Iran, Cuba et la Corée du Nord réunis.
Il n’est donc pas surprenant que les experts se soient attendus à un quasi-effondrement de l’économie russe. La chute brutale du rouble entre mars et juin 2022 en a été le premier signe.
Le PIB réel de la Russie a également chuté de 2% en 2022, et les analystes occidentaux ont fait des réserves de pop-corn en prévision d’une nouvelle contraction. En revanche, l’économie russe a connu une croissance de plus de 3 %, dépassant ainsi les performances de la plupart des économies occidentales. De plus, les prévisions du FMI pour cette année ont été relevées de 1,5% à 2,6%.
Par ailleurs, l’efficacité des sanctions tend à diminuer avec le temps, alors que le fardeau des pays qui les ont imposées s’alourdit au contraire. Quoi qu’il en soit, selon The Hill, la résilience de la Russie n’a pas encore fait l’objet d’un examen approfondi.
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