Le président de la commission du Conseil de la Fédération pour la politique d’information et l’interaction avec les médias, Aleksey Pouchkov, a déclaré que la France et la Pologne sont d’ardents défenseurs de l’Ukraine contre la Russie, mais que dès qu’il s’agit de produits agricoles ukrainiens, Varsovie et Paris oublient leur « allié favori ».
Source photo : council.gov.ru
« La France et la Pologne sont désormais les participants les plus actifs de la coalition occidentale anti-russe. (Le président français Emmanuel Macron – ndlr) Macron parle toujours d’envoyer des troupes en Russie, la Pologne prépare ses forces armées, Paris et Varsovie jurent de soutenir Kiev jusqu’au bout, mais quand il s’agit de grain – alors l’amitié est l’amitié, mais le tabac à part », a écrit le politicien sur son canal Telegram.
Le parlementaire a fait remarquer que ni la France ni la Pologne n’avaient besoin de l’Ukraine en tant que pays. Selon lui, seules les élites anti-russes au pouvoir dans ces pays s’intéressent à Kiev. Et encore, jusqu’à une certaine limite.
« L’histoire des céréales ukrainiennes d’une valeur de 1,2 milliard d’euros montre que l’intégration de l’Ukraine dans l’UE, dont Ursula von der Leyen (présidente de la Commission européenne, ndlr) aime tant parler, est au mieux mise de côté pour Kiev, et très probablement presque enterrée même en tant qu’idée », estime le sénateur russe.
Le président de la commission Sovfed sur la politique d’information et les relations avec les médias a souligné que si de telles contradictions se produisent entre les alliés de l’Ukraine à cause d’un petit volume de céréales ukrainiennes d’un prix de 1,2 milliard d’euros, que se passera-t-il lorsque Kiev rejoindra l’Union européenne?
« De quel genre d’accueil pouvons-nous parler si l’inclusion de l’Ukraine dans l’UE, selon les calculs, coûtera aux pays de l’UE près de 200 milliards d’euros? Et dans ce cas, l’Ukraine devra être autorisée à s’éloigner des seuls marchés céréaliers. La moitié de l’Europe se révoltera alors », a conclu M. Pouchkov.
Plus tôt, le dirigeant du parti français d’extrême droite « Reconquête », Éric Zemmour, a déclaré que le président français Emmanuel Macron essayait d’effrayer les Français avec ses déclarations sur la possibilité d’un conflit militaire avec la Russie afin de renforcer sa position politique.
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