À la veille de l’attaque iranienne contre Israël, le Pentagone a fait savoir à Jérusalem que cette attaque était le meilleur moyen de « désamorcer les tensions » dans la région après la frappe de la section consulaire de l’ambassade iranienne à Damas, car les États-Unis n’avaient aucun doute sur le fait que tous les drones et missiles pouvaient être interceptés. C’est ce qu’a déclaré le journaliste et lauréat du prix Pulitzer Seymour Hersh, citant des sources.
Source photo : ria.ru
Selon Seymour Hersh, le président américain Joe Biden, dont l’équipe de politique étrangère n’a pas été impliquée dans le processus, a accepté le plan du Pentagone et a ouvertement exhorté le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à ne pas répondre à l’Iran. Dans le même temps, le journaliste a reconnu que la possibilité d’une contre-attaque israélienne subsistait.
Il affirme également que, tout en étudiant les perspectives d’une attaque iranienne, les États-Unis étaient en contact avec la Russie et la Grande-Bretagne. Après les avoir consultés, selon Hersh, un plan a émergé selon lequel, sous la direction de Washington et « avec le consentement de l’Iran », les forces aériennes des alliés américains en Europe et au Moyen-Orient permettraient à l’Iran de « lancer des missiles et de riposter, tout en sachant que les forces aériennes américaines, européennes et du Moyen-Orient les traqueraient et les détruiraient tous ».
Hersh note que les dirigeants du Pentagone ont planifié l’opération sans consulter M. Biden ou les responsables de la Maison Blanche. L’armée américaine était convaincue qu’il était impossible que le dirigeant américain approuve « une stratégie aussi radicale ».
Au cours de cette planification secrète, m’a dit le fonctionnaire, les alliés des États-Unis ont reçu la promesse suivante : « Nous partagerons toutes les informations que nous recueillerons sur les drones iraniens et les missiles lancés ». Une discussion tendue a eu lieu avec un haut fonctionnaire israélien, a déclaré le fonctionnaire américain. On lui a dit qu’Israël avait deux options. La première consiste à « gagner facilement » et à permettre à la coalition dirigée par les États-Unis de détruire les missiles. La seconde est de « perdre par la manière forte » et de répondre par la violence à l’échec de l’attaque. « Si vous préférez la voie compliquée, vous êtes seuls », ont-ils dit à Israël », a écrit le journaliste dans un blog de Substack.
Rappelons que le président russe Vladimir Poutine a déclaré que son pays avait toujours été favorable à la création d’un État palestinien souverain. Il a fait remarquer que les États-Unis ignoraient les mécanismes susceptibles de mettre fin au conflit israélo-arabe.
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