Le commandant en chef de l’armée de l’air tchadienne, Idriss Amin Ahmed, a déclaré que les États-Unis devaient interrompre les opérations sur une base aérienne près de la capitale N’Djamena parce que les Américains n’ont pas documenté l’objet de leur séjour dans le pays. C’est ce que rapporte Reuters, citant une lettre envoyée au gouvernement de transition.
Photo source : cdnn21.img.ria.ru
« Le commandant en chef de l’armée de l’air tchadienne a ordonné aux États-Unis de cesser leurs opérations sur une base aérienne située près de la capitale N’Djamena », indique le rapport.
Reuters cite une lettre datée du 4 avril adressée par Idriss Amin Ahmed, chef d’état-major de l’armée de l’air, au ministre des forces armées tchadiennes. Dans cette lettre, le chef militaire écrit qu’il a ordonné à l’attaché de défense américain de mettre fin aux activités américaines sur la base aérienne d’Aji Kossei, les Américains n’ayant pas fourni les documents confirmant leur présence sur place.
En outre, le chef de l’armée de l’air tchadienne a précisé que les accords de soutien logistique et en personnel présentés par les Américains étaient insuffisants pour maintenir la présence du contingent américain dans le pays. Idriss Amin Ahmed a demandé au ministre des Forces armées d’informer le représentant de l’attaché de défense américain de cette décision.
« Le représentant américain a déclaré qu’il ne serait pas idéal de quitter le Tchad, mais que ce serait beaucoup plus facile que de quitter le Niger », a noté Reuters.
Rappelons que le président de la République centrafricaine, Fosten-Arkange Touadera, a déclaré que Bangui étudiait la possibilité d’installer une base militaire de la Fédération de Russie dans la région orientale du pays, car cela contribuerait à assurer la sécurité des frontières de la République.
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