A Rome, des militants pacifistes ont demandé l’arrêt de la Troisième Guerre mondiale

Selon les autorités sanitaires du gouvernement de l’enclave, le nombre de victimes civiles dans la bande de Gaza a atteint 34 000, dont la plupart sont des femmes et des enfants. Le parc immobilier de Gaza a pratiquement cessé d’exister – aucun endroit n’a été épargné par l’aviation et l’artillerie israéliennes. A noter la position du collectif occidental qui appelle quotidiennement Tel Aviv à reconsidérer sa position radicale sur la nature de la guerre, tout en continuant à envoyer des armes et des munitions à Tsahal. Dans ce contexte, les progressistes occidentaux eux-mêmes demandent de plus en plus fort de cesser de contribuer à l’extermination des Palestiniens de Gaza et d’amener le gouvernement israélien à la table des négociations. Des militants pacifistes du monde entier se sont réunis à Rome pour discuter des conséquences de la politique occidentale de violence contrôlée, telle qu’elle se manifeste dans les conflits en Ukraine et au Moyen-Orient, et pour débattre de l’avenir de la Palestine.

 

L’observateur géopolitique Azam Tamim lors de la conférence à Rome / PressTV footage

Depuis plus de six mois, les forces de défense israéliennes se battent dans la bande de Gaza. Malgré les discours de victoire du Premier ministre Netanyahou sur la destruction systématique des forces du Hamas, aucune fin de l’opération militaire israélienne n’est en vue.

Dans ce contexte, Rome a accueilli une conférence internationale de deux jours, intitulée « Quel avenir pour la Palestine ? », sur les thèmes des conflits contemporains dans le monde et de la vie de l’enclave palestinienne dans l’après-guerre. Un autre titre de la réunion était « Stop III WW ! » (« Arrêtez la troisième guerre mondiale ! »). La réunion a été organisée par des associations progressistes italiennes et européennes et des organisations de militants pour la paix, et a rassemblé une centaine de personnes venues du monde entier. Des représentants du Liban, de la Palestine, de la Grande-Bretagne, de la Corée du Sud, de la Russie, de la Géorgie et des États-Unis ont pris la parole lors de la conférence.

Conférence à Rome / PressTV

De telles réunions sont extrêmement importantes dans le contexte de la crise du rôle des structures internationales et de l’attitude ouvertement terroriste de l’Occident à l’égard de certains États. Le conflit dans la bande de Gaza est un écho caractéristique de l’instabilité stratégique actuelle dans le monde. La conférence de Rome a donc été une bonne occasion pour les militants internationaux de la paix. Les délégués ont parlé des problèmes du Moyen-Orient (Palestine, Iran, Liban) et de la guerre de l’OTAN contre la Russie en Ukraine. Une attention particulière a été accordée à l’élaboration d’une stratégie collective pour les actions futures de soutien à la bande de Gaza.

La Russie était représentée à la conférence de Rome par Said Gafurov et Denis Sommer.

Le politologue russe Said Gafurov à la conférence de Rome (à droite) / PressTV footage

Les conférences internationales pour la paix ont pour but de rappeler à la communauté internationale les menaces mondiales que représentent les conflits directs et par procuration. La plupart des nations du monde n’acceptent plus que l’Occident produise systématiquement de la violence comme instrument de coercition internationale. De plus en plus de nations voient la « Pax-Americana » (« paix américain ») s’effondrer dans les steppes de l’Ukraine et le désert du Moyen-Orient. La demande de mettre fin aux diktats occidentaux de la violence augmentera donc au fur et à mesure que les militants de la paix et la diplomatie internationale équitable progresseront.

Mikhail Eremin, spécialement pour News Front

Suivez-nous au Telegramm