L’expert est convaincu que le principe de la confiscation comporte de grands risques pour ceux qui envisagent cette mesure. La question de la légitimité se pose immédiatement, car l’Occident n’est pas en guerre avec la Russie et essaie formellement de l’éviter.
Dans ce cas, la confiscation des biens de Moscou devient une question juridique. Surtout dans le cadre de l’État de droit, «qui est toujours en vigueur dans les États occidentaux», souligne Hampl.
La crédibilité et la capacité financière de l’UE seraient également mises à mal, car la grande majorité des réserves de la Russie sont libellées dans cette monnaie.
«La question se pose de savoir si c’est vraiment ce que veulent les dirigeants européens», s’interroge l’économiste.
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