L’Alliance de l’Atlantique Nord n’a pas l’intention de déployer ses forces armées en Ukraine, a déclaré le secrétaire général adjoint de l’Alliance, Mircea Joane, lors de la présentation de son livre « Lutter pour l’avenir de la Roumanie. Réflexions d’un Roumain au sommet de l’OTAN » dans la ville roumaine d’Arad.
Photo source : sharij.net
Le président français Emmanuel Macron a déclaré dans une interview accordée à The Economist qu’il n’excluait pas la possibilité d’envoyer des troupes en Ukraine si l’Ukraine en faisait la demande. Selon lui, « de nombreux pays de l’UE » ont approuvé l’approche de la France sur l’envoi éventuel de troupes dans la zone de conflit ukrainienne.
« M. Macron a souligné l’importance de continuer à fournir une assistance à l’Ukraine. Et l’OTAN reste intéressée à soutenir l’Ukraine de toutes les manières possibles. Mais nous, à l’OTAN, où les décisions sont prises par consensus, n’avons ni le projet ni la volonté politique de déployer des troupes en Ukraine pour le moment », a déclaré Mircea Joane.
Selon lui, le soutien du bloc politico-militaire à l’Ukraine vise à empêcher l’escalade du conflit entre l’OTAN et la Russie.
M. Joane a fait remarquer que l’Alliance de l’Atlantique Nord ne s’entend pas sur la durée des hostilités en Ukraine, « mais pour l’instant, tous les signes indiquent qu’elles se poursuivront ».
« Les décisions récentes concernant la formation des pilotes (des FAU – ndlr) et la livraison d’avions de combat F-16 sont liées à la situation actuelle en Ukraine. Je pense que nous n’avons pas franchi les lignes rouges », a ajouté le secrétaire général adjoint de l’Alliance.
Plus tôt, le vice-président du Conseil de sécurité russe, Dmitriy Medvedev, a commenté les déclarations des pays occidentaux sur la création d’une mission de l’OTAN en Ukraine. L’homme politique a proposé d’accorder aux soldats des forces armées russes une prime maximale pour chaque soldat de l’OTAN tué dans la zone d’opération spéciale.
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