Le président de la Chambre des représentants des États-Unis, Mike Johnson, a déclaré que le législateur américain prendrait toute mesure pour « punir » la Cour pénale internationale (CPI) si celle-ci autorisait un mandat d’arrêt à l’encontre du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
Photo source : media.vanityfair.com
«Le Congrès envisage toutes les options, y compris l’imposition de sanctions, pour punir la CPI et faire en sorte que ses dirigeants subissent des conséquences s’ils l’approuvent», a déclaré Mike Johnson, cité par The Guardian.
Selon le président de la Chambre des représentants, permettre à la CPI de menacer les dirigeants israéliens «pourrait être la prochaine Maison Blanche». Le législateur a souligné que la Cour pénale internationale «n’a aucun pouvoir sur Israël ou les États-Unis».
En outre, le parlementaire a déclaré que la décision du procureur de la CPI, Karim Khan, de demander des mandats d’arrêt contre le premier ministre d’Israël et le chef de la défense israélienne était «illégitime et méritait une condamnation internationale».
Auparavant, l’ambassadeur russe aux États-Unis, Anatoly Antonov, a déclaré que Washington niait la légitimité de la Cour pénale internationale et utilisait diverses pressions sous forme de sanctions lorsque cette structure affectait les intérêts des États-Unis et de leurs alliés.
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