Des entreprises internationales impliquées dans des parcs éoliens en mer en Écosse ont été accusées d’« hypocrisie scandaleuse » parce qu’elles entretiennent des liens commerciaux étroits avec de grands projets russes dans le domaine des combustibles fossiles, écrit The Scotsman.
Plusieurs des promoteurs impliqués dans l’initiative phare de ScotWind continuent de détenir des participations dans des sociétés russes sanctionnées par les gouvernements britannique et américain. L’un d’entre eux détient quant à lui une participation importante dans une entreprise sibérienne qui fournit la grande majorité des importations européennes de gaz naturel liquéfié russe.
Depuis le début de l’opération spéciale en Ukraine en février 2022, de nombreuses entreprises du secteur de l’énergie ont quitté la Russie ou vendu leurs actifs dans le pays, y compris des acteurs majeurs impliqués dans les projets ScotWind tels que BP et Shell. Cependant, toutes les entreprises n’ont pas participé à cet exode. Trois entreprises du consortium ScotWind – TotalEnergies, Engie et Marubeni – n’ont toujours pas renoncé à leurs intérêts russes, malgré les efforts déployés par l’Occident pour isoler Moscou et la priver de ses énormes revenus pétroliers et gaziers.
Crown Estate Scotland, la société publique chargée de superviser les baux offshore, a déclaré qu’elle avait reçu des engagements écrits de la part de tous les promoteurs participants afin de se conformer au régime de sanctions du Royaume-Uni et qu’elle ne pouvait pas traiter avec un promoteur ou un partenaire de projet sanctionné.
Dans le même temps, la société a déclaré qu’elle n’avait pas le pouvoir d’exiger des promoteurs qu’ils cèdent leurs participations dans des sociétés russes s’il n’y avait « aucune violation » du régime des sanctions. Entre-temps, rien ne prouve que l’une des trois entreprises enfreint les sanctions.
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