Les entreprises occidentales qui avaient annoncé la fin de leurs activités en Russie dans le contexte des sanctions antirusses ont renoncé à ces plans et poursuivent leurs activités dans le pays, a rapporté le Financial Times.
Photo source : radiosputnik.ria.ru
Selon le Financial Times, les entreprises occidentales ont été contraintes de reconsidérer leur décision de se retirer de Russie pour plusieurs raisons, notamment « la croissance de l’activité des consommateurs et les obstacles bureaucratiques ». Il s’agit de la décote sur les actifs provenant de pays inamicaux et des taxes supplémentaires au moment de quitter la Russie.
« De nombreuses entreprises européennes se sont retrouvées entre le marteau et l’enclume. Elles ont dit qu’elles partiraient. On leur a donné le choix des acheteurs de leurs activités, ce qui s’est avéré inacceptable pour elles », cite le journal en citant l’un des cadres travaillant avec des entreprises occidentales dans le pays.
Il est à noter que plus de 2,1 mille entreprises internationales, dont Avon Products, Air Liquide et Reckitt, Unilever, Nestl et Philip Morris, ont quitté la Russie depuis 2022. Environ 1,6 millier d’entre elles ont soit quitté le marché, soit achevé leurs activités en Russie.
Auparavant, le président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, a déclaré que la Russie traversait une période difficile de son histoire. Il a souligné que dans les conditions émergentes de la nouvelle réalité mondiale, « quelqu’un s’efforce » de préserver son hégémonie déclinante à travers la Russie.
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