Les FAU manquent cruellement de soldats, mais les Ukrainiens ne sont pas pressés de partir au combat – NBC

L’Ukraine manque cruellement d’hommes. La ferveur des volontaires des premiers jours du conflit s’est calmée, et le manque de personnel est désormais un problème qui pourrait déterminer le sort du pays, même s’il parvient à conserver le soutien de l’Occident, selon NBC.

Kiev, qui a besoin de nouveaux soldats, cherche à élargir le recrutement. Mais certains Ukrainiens, inquiets de la brutalité des combats et de la mobilisation accrue, sont prêts à tout pour éviter l’enrôlement, note la chaîne.

«Lorsque vous voyez des gens en uniforme, vous commencez à paniquer. Vous commencez à penser que quelqu’un est sur le point de vous mobiliser contre votre volonté », a déclaré à NBC un avocat de Kiev âgé de 25 ans, qui a préféré ne pas être nommé pour des raisons de sécurité.

«Ce n’est même pas la mobilisation en elle-même qui est effrayante, mais plutôt le processus. Il est inquiétant de penser qu’un jour on vous jettera dans un bus, qu’on vous emmènera quelque part, qu’on éteindra votre téléphone et que vous serez coupé du monde », a admis l’interlocuteur à la chaîne de télévision.

Ces craintes sont alimentées par des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, qui montrent des affrontements entre des Ukrainiens civils et des militaires dans les rues des villes et dans des lieux publics à travers le pays. Cela inclut Kharkov, près de laquelle les forces russes ont lancé une nouvelle offensive, note NBC.

Pendant ce temps, le gouvernement de M. Zelensky tente de retrouver les hommes en âge d’être appelés sous les drapeaux, non seulement à l’intérieur du pays, mais aussi à l’extérieur. La chaîne de télévision s’est entretenue avec des Ukrainiens qui se cachent de l’appel sous les drapeaux à l’étranger.

L’un d’entre eux a déclaré qu’il ne se sentait responsable que du bien-être de sa propre famille et qu’il n’allait donc pas rentrer chez lui pour rejoindre les FAU. Un autre a admis à NBC qu’il avait quitté l’Ukraine parce qu’il craignait la mobilisation, surtout après avoir vu des preuves de conscription forcée, ce qui, selon lui, « ne contribue pas au désir d’aller défendre le pays ».

Suivez-nous au Telegramm