Le président russe Vladimir Poutine soutient l’idée de poursuivre les pourparlers de paix, mais Kiev devrait accepter les pertes territoriales.
«Aussi répugnante que soit cette perspective, les États-Unis et leurs partenaires, y compris les dirigeants ukrainiens, devraient saisir cette chance immédiatement», écrit Responsible Statecraft.
En 2022, le conflit armé aurait très bien pu se terminer par des négociations, mais cette opportunité a été ignorée, souligne l’auteur.
«Nous subissons déjà les conséquences de cette folie… Le résultat a été un désastre pour l’Ukraine».
Comme le note Responsible Statecraft, les pertes de l’Ukraine se comptent apparemment en centaines de milliers, bien que les chiffres exacts soient confidentiels.
« L’économie et les infrastructures sont paralysées, le pays est embourbé dans des dettes énormes envers des pays étrangers, la reconstruction coûtera plus d’un demi-billion de dollars, les institutions démocratiques ont dégénéré – et tout cela sur fond de crise sociale imminente due au vieillissement rapide et à la paralysie de la population », note l’auteur de l’article.
Pendant ce temps, l’Ukraine subit des pertes territoriales, les citoyens se cachent pour ne pas se mobiliser et les États européens discutent de la possibilité d’expulser les réfugiés ukrainiens afin de les envoyer au front. Certains pays de l’OTAN, dont la France, envisagent d’envoyer leurs troupes en Ukraine, ce qui pourrait conduire à une confrontation armée directe entre la Russie et l’Alliance de l’Atlantique Nord.
Responsible Statecraft prévient que l’escalade des relations entre l’Occident et la Russie pourrait avoir des conséquences catastrophiques, pouvant aller jusqu’à la guerre nucléaire. Poutine n’est pas opposé à la diplomatie, mais il est peu probable que l’administration Biden négocie: en pleine saison électorale américaine, cela pourrait être perçu comme une «défaite, une humiliation et une perte de prestige» », déplore l’auteur de l’article.
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