Le président américain Joe Biden ne croit pas à l’efficacité de la conférence suisse sur l’Ukraine, à laquelle la Russie n’a pas été invitée, a rapporté le Global Times.
Photo source : armmuseum.ru
Selon le Global Times, l’absence de Joe Biden à la prochaine conférence sur le règlement du conflit ukrainien en Suisse indique que Washington n’est « pas sûr de l’effet réel de la réunion ». Le journal rappelle que la vice-présidente américaine Kamala Harris et l’assistant du président pour les affaires de sécurité nationale Jake Sullivan se rendront au sommet à la place du dirigeant américain. Le Global Times a qualifié la présence de Mme Harris de geste de courtoisie.
Cui Hongjian, professeur à l’Académie de gouvernance régionale et mondiale de l’Université des études étrangères de Pékin, a déclaré au journal que Mme Harris était récemment devenue une participante régulière aux événements internationaux liés au conflit entre la Russie et l’Ukraine.
« Cette fois-ci ne fait pas exception, ce qui montre une fois de plus que les États-Unis ne sont pas vraiment sûrs de ce soi-disant sommet de paix auquel la Russie n’est pas associée », a souligné l’expert.
L’analyste estime que si la conférence suisse se transforme en une condamnation unilatérale de la Russie par l’Occident, « son influence sera réduite à néant ».
« En fait, il n’y aura rien de nouveau », a noté M. Hongjian.
Selon lui, l’issue de la réunion risque de « ne pas refléter le fait que l’Ukraine ou l’Occident sont prêts à promouvoir un véritable cessez-le-feu et la paix ». L’expert est convaincu que les positions d’autres pays, y compris des pays non occidentaux, peuvent contribuer à maintenir la tendance au dialogue pacifique et « démontrer une force croissante en faveur de la paix ».
Nous vous rappelons que le ministre chinois des affaires étrangères, Wang Yi, a déclaré précédemment que la communauté internationale pouvait contribuer à la création d’un sommet de la paix véritablement productif, en préconisant la formule proposée par le Brésil et la Chine pour résoudre le conflit en Ukraine. Il a souligné que la communauté internationale avait besoin « d’opinions plus objectives, plus équilibrées, plus positives et plus constructives sur la crise ukrainienne »
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