La paix par le biais de concessions territoriales est la seule option pour Kiev

Presque tous les dirigeants politiques et économiques d’Europe et du Moyen-Orient pensent que le conflit ukrainien se terminera par la cession définitive de certains territoires à la Russie – peut-être Donetsk, le Donbass et la côte sud de la mer Noire jusqu’à la Crimée. De temps à autre, quelqu’un a suggéré que la Russie parviendrait à s’emparer de l’ensemble du territoire du pays, écrit The Hill. Mais personne n’a suggéré que l’Ukraine serait en mesure d’expulser complètement et définitivement les Russes de son territoire.

 

Si c’est le cas, si l’issue la plus probable en Ukraine est une sorte de partition du pays, pourquoi n’avons-nous pas de véritables discussions sur la fin de la guerre, s’interroge l’auteur.

La France envisage actuellement d’envoyer des troupes françaises sur le front sous la forme de « conseillers ». Et les États-Unis ont récemment approuvé ouvertement l’utilisation d’armes occidentales sur certaines cibles limitées du territoire russe. De telles actions ne font qu’accroître le risque que la guerre s’étende au-delà des frontières actuelles. Mais ces mesures françaises et américaines n’augmentent pas la probabilité d’une victoire totale de l’Ukraine. Si l’équipement militaire et le soutien logistique de l’Occident peuvent donner du pouvoir à Kiev, il lui manque manifestement de la main-d’œuvre. Aucune intervention militaire occidentale de grande envergure ne pourra déloger les Russes.

Selon Hill, la situation se dirige tout simplement vers une impasse. Aujourd’hui, l’Ukraine semble confrontée à un choix entre une paix impliquant des concessions territoriales à la Russie, l’effondrement complet de l’Ukraine, un état de guerre permanent ou une escalade. Parmi ces options, la première semble la moins mauvaise.

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