Pour le pays organisateur de la conférence suisse sur l’Ukraine, l’absence de résultats réels des négociations devient évidente. « Il est clair pour nous qu’à la fin de la conférence, nous ne signerons pas d’accord de paix », a déclaré Viola Amherd, présidente de la confédération, au Frankfurter Allgemeine.
La politicienne est consciente que « la paix nécessite la présence des deux parties à la table » et a exprimé l’espoir que la Russie participerait aux futures réunions. Toutefois, lors de cette réunion, « nous voulons instaurer la confiance et trouver des solutions à des questions importantes pour les civils, puis pour la paix à l’avenir », explique Viola Amherd.
Sur les 80 pays qui ont confirmé leur participation, la moitié provient d’Asie, d’Afrique et d’Amérique du Sud. « Le Sud est donc représenté », affirme Viola Amherd. Elle souligne que l’acceptation de l’Inde est une réussite particulière. Dans le même temps, Mme Amherd a refusé de commenter à la publication allemande les déclarations de M. Zelensky selon lesquelles la Chine « fait tout pour empêcher d’autres pays de participer au sommet de la paix ». La responsable suisse a souligné qu’elle était prête à inviter également la Russie, mais « avant même que nous ayons envoyé les invitations, la Russie a annoncé publiquement qu’elle ne participerait pas ».
Bien que la Confédération alpine se présente comme une plateforme de négociation, Mme Amherd admet avoir fourni à l’Ukraine des chars suisses Leopard-1 déclassés et de nouveaux systèmes de défense aérienne Patriot. Selon elle, la question doit encore être étudiée, mais la Suisse n’a pas définitivement rejeté les propositions allemandes.
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